Cette expression a été introduite par Ticket for Change, suite à une étude réalisée avec le Cabinet Occurrence en 2016. Cette dernière nous a notamment révélé que parmi les 94% de Français disant vouloir contribuer à la société, seulement 20% passent à l’action, et 6% dans le cadre professionnel* ! En conséquence, le terme de “gachis” de talents s’impose maintenant en France.
Mais lorsque l’on parle de Talent, à quoi faisons-nous référence ? Le talent va bien au-délà des compétences, puisqu’il renvoie à ce que l’on fait de manière spontanée, avec facilité et même avec plaisir !
A l’heure actuelle, ce sont nos compétences, et non nos talents, qui nous guident dans notre vie et conditionnent notre intégration et réussite professionnelle. En effet, le talent, intimement lié à la question du sens et du bien-être au travail, est encore très peu exploité en France !
Selon une étude de l’IPSOS de 2017, 75% des futurs diplômés considéreraient comme primordial de trouver un emploi en accord avec leurs valeurs.*
Mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, cette quête de sens ne concerne pas que les milléniaux. Une étude de 2017 réalisée par le Cabinet Universum nous enseigne que les collaborateurs plus expérimentés cherchent, eux aussi, à avoir un impact fort sur la société. Ce phénomène est d’autant plus vrai depuis la crise du Covid-19, qui a laissé aux salariés le temps de repenser leur rôle en entreprise ! En effet, suite au premier confinement, un tiers des Français interrogés aurait envisagé de chercher un travail plus porteur de sens.*
Par ailleurs, c’est aussi le concept de « brown-out » qui fait de plus en plus parler de lui. Et pour cause, il qualifie ce phénomène particulier de souffrance professionnelle lié à la quête de sens. Cette expression, qui signifie littéralement en anglais « baisse de courant », a été pensée par l’anthropologue américain David Graeber en 2013 pour désigner une baisse de régime et de motivation*. Ce dernier justifie l’amplification de ce phénomène notamment par le progrès technologique, qui aura fini par créer des métiers inutiles : les fameux « bullshits jobs ».
Ainsi, on peut supposer que cette quête de sens devra davantage être prise en compte dans les processus de recrutement des salariés par les entreprises. Car accorder une dimension supplémentaire au travail est devenu un nouveau moteur d’implication du collaborateur.
Nous sommes de plus en plus nombreux à chercher à donner du sens à notre travail. L’étude de Ticket For Change nous enseigne que déjà 2/3 des Français ont l’envie d’agir et souhaitent travailler dans une entreprise de l’ESS à impact positif sur la société*. En effet, identifier ses talents ne suffit pas si l’on ne sait pas dans quel contexte les utiliser !
La méthode de Réciproke, c’est de permettre à chacun de développer ses compétences tout en contribuant à l’enjeu sociétal auquel il est le plus sensible, mais aussi à celui qui correspond à ses talents ou sa passion !
Dans ce contexte, les contraintes liées à l’engagement sociétal sont assez limitées, puisque les immersions se déroulent dans le cadre du travail et permettent au collaborateur de développer ses propres compétences métiers et comportementales, tout en mettant à disposition des structures à impact les siennes !
Car la question du sens au travail n’est en rien objective, la définition même du « sens » est propre à chaque salarié. Ce pourquoi nous proposons aux collaborateurs des formations expérientielles qui correspondent autant aux compétences qu’ils souhaitent développer qu’à leurs valeurs.
Au-delà de ça, nous visons à répondre à leur volonté de passer à l’action en mettant à disposition leurs talents au sein de structures qui sont également engagées pour la société !
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